Country: Guinea
Closing date: 28 Aug 2019
Projet PACTES
« Patients au Cœur du Traitement et des Soins »
Termes de référence / Prestation de services
Evaluation externe en fin de projet
Pays
Guinée
Période
Entre août et novembre 2019
Budget disponible
13 000€ TTC
Date de clôture de dépôt des candidatures
Avant le 28 août 2019 à 8h GMT
Adresse d’envoi des candidatures
Les candidatures complètes seront à adresser par email aux 2 adresses suivantes : etienne.guillard@solthis.org et assistante.prog@solthis.org avec la mention dans l’objet « Candidature évaluation externe - projet PACTES»
Sommaire
1 Présentation Générale. 2
2 Présentation du projet. 2
2.1 Contexte et analyse des besoins en matière de prise en charge du VIH / Sida en Guinée. 2
2.2 Rationnel et logique du projet. 2
2.3 Objectifs du projet. 2
2.4 Financements. 2
2.5 Calendrier du projet. 2
2.6 Acteurs impliqués dans le projet et bénéficiaires. 2
2.6.1 Partenaires institutionnels. 2
2.6.2 Structures associatives et organisation de la société civile. 2
2.6.3 Structures de santé. 2
2.6.4 Bénéficiaires. 2
2.7 Résultats attendus et activités associées. 2
3 Objet et enjeux de l’évaluation.. 2
3.1 Contexte & justification de l’évaluation. 2
3.2 Principales questions évaluatives. 2
3.3 Indicateurs du cadre logique qu’il est prévu de documenter à partir de l’évaluation externe. 2
4 Organisation de l’évaluation.. 2
4.1 Informations générales. 2
4.2 Budget. 2
4.3 Calendrier indicatif (sur l’année 2019) 2
4.4 Méthodologie. 2
4.5 Livrables attendus. 2
5 Modalités de dépôt de candidature. 2
5.1 Expertises et profils souhaités. 2
5.2 Documents à envoyer. 2
5.3 Date limite. 2
6 Sélection et attribution.. 2
6.1 Critères. 2
6.2 Déroulement. 2
1 Présentation Générale
Solthis est une ONG de solidarité internationale dont l'objectif est d'améliorer la prévention et l’accès à des soins de qualité en renforçant les systèmes et services de santé des pays où elle intervient. Solthis inscrit son action dans une démarche de développement pérenne afin de faire face sur le long terme aux enjeux de santé publique dans les pays à ressources limitées.
Solthis est une ONG de professionnels de santé et du développement engagés dont la spécificité est :
· une démarche scientifique et empirique afin de trouver des solutions coûts-efficaces adaptées aux réalités du terrain
· une mobilisation d’experts pluridisciplinaires des pays du Nord et du Sud afin de prendre en compte toutes les dimensions des enjeux de santé : médicale, sociale, économique ou politique
Solthis est présente en Guinée depuis 2008. Elle a mis en œuvre plusieurs projets de prise en charge des PVVIH et a accompagné la décentralisation de la prise en charge du VIH/sida dans plusieurs structures sanitaires du pays, en particulier dans la ville de Conakry et dans la région de Boké en appuyant parallèlement le renforcement des capacités institutionnelles au niveau du Ministère de la Santé et de ses unités décentralisées (Directions régionales et préfectorales/communales de la santé).
2 Présentation du projet
2.1 Contexte et analyse des besoins en matière de prise en charge du VIH / Sida en Guinée
En Guinée, malgré d’importants efforts déployés depuis plusieurs années et une prise en charge du VIH effective dans les structures de santé, la couverture des besoins de prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) reste encore faible, et les objectifs des 3x90 de la lutte contre le VIH/SIDA[1] sont encore loin d’être atteints, comme présentés sur la figure 1.
Figure 1 – Cascade de prise en charge VIH en Guinée – 2017 (Rapport annuel PNPCSP)
Ces résultats questionnent la qualité de la prise en charge et le vécu de cette prise en charge par les patients et les soignants. Dans le cadre du développement du présent projet PACTES (Patien.e.s au Cœur des Traitements et des Soins), fait en concertation avec les partenaires du projet et un ensemble d’autres parties prenantes (Ministère de la Santé, Programme Sida (PNPCSP), Partenaires associatifs, etc.) en septembre 2016, plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer ces constats, complétés par un apport bibliographique (disponible en annexe), avec notamment :
ü un paquet de services insuffisant, inadapté ou des services dont la disponibilité n’est pas continue, avec en particulier :
§ un accès à l’examen de la charge virale limité et ses résultats parfois non mis à disposition des soignants et des patients ou peu ou pas exploités alors qu’essentiel dans le suivi des patients sous traitement antirétroviral. Ce constat, identifié antérieurement, a fait l’objet du projet OPP ERA, auquel le projet PACTES s’est articulé ;
§ un accompagnement psychosocial des patients VIH encore non fonctionnel dans de nombreuses structures et ailleurs peu intégré dans les équipes de prise en charge ;
ü une organisation de la prise en charge (PEC) inadaptée aux besoins des patients, à l’origine de parcours de soins lourds, inadaptés à la chronicité de la PEC du VIH et à l’origine d’une charge de travail accrue des soignants et d’un manque d’efficience
ü une relation entre soignants et patients caractérisée par une faible écoute et des comportements stigmatisants.
ü La société civile guinéenne qui peine à défendre les droits des patients.
Lors de l’élaboration du projet, lce constat que la prise en charge du VIH pouvait être améliorée en Guinée était partagé par un ensemble d’acteurs tant nationaux qu’internationaux. Ainsi au niveau national, le Programme National de Prise en Charge Sanitaire et de Prévention du Ministère de la Santé (PNPCSP), devenu ensuite le Programme National de Lutte contre le VIH/Sida et les Hépatites (PNLSH) et le Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) avaient commencé à intégrer au niveau national certaines stratégies en vue d’améliorer cette prise en charge, notamment l’espacement des visites avec le rendez-vous à 6 mois, le passage à l’échelle de l’accompagnement psychosocial et l’élargissement de l’accès à la charge virale. Au niveau des partenaires internationaux, outre Solthis, MSF et l’ONUSIDA participaient activement au plaidoyer pour faire évoluer cette prise en charge, notamment au sein d’un plan de rattrapage d’urgence pour accélérer et maintenir la réponse au VIH qui intégrait plusieurs activités similaires à celles mentionnées ci-dessus. Toutefois si certaines orientations avaient commencées à être précisées, elles devaient encore être mises en œuvre et ceci jusque dans les structures de santé, aux différents niveaux de la pyramide sanitaire. C’est dans cette logique d’opérationnalisation que s’inscrit le projet PACTES. Il s’est ainsi construit autour des engagements nationaux tels qu’ils avaient pu être envisagés, en particulier la validation de la stratégie d’espacement des rendez-vous (R6M), la stratégie d’accompagnement psycho-social et la disponibilité des médiateurs psychosociaux (accompagnateurs psychosociaux).
En outre, lce projet PACTES s’est élaboré également sur les bases construites par Solthis en Guinée depuis 2008, avec notamment l’existence d’une prise en charge du VIH opérationnelle dans les structures appuyées et des compétences, l’existence d’un cadre national avec des recommandations actualisées, et la disponibilité de formateurs nationaux pouvant former intervenir dans le renforcement des capacités sur la prise en charge du VIH. Tenant compte de ces éléments, le projet s’est orienté sur les aspects complémentaires de la prise en charge et n’avait pas prévu de retravailler sur les compétences de base de la prise en charge du VIH (dépistage, examen clinique, prescription des antirétroviraux, dispensation des ARV, gestion de stocks, …).
2.2 Rationnel et logique du projet
Le projet essaie de donner une réponse cohérente aux enjeux présentés précédemment en agissant sur les différents facteurs influençant l’accès aux soins de santé de qualité pour les personnes vivant avec le VIH. Il vise à contribuer à l’amélioration de la prise en charge et du respect du droit à la santé des personnes vivant avec le VIH en Guinée à travers l’expérimentation d’une prise en charge centrée sur le patient au sein des structures de santé impliquées dans le projet.
Pour cela le projet passe par le renforcement des capacités des soignants et par la promotion des droits des usagers des services de santé avec notamment :
· le développement de l’accès à l’examen de charge virale, rendu possible par le projet OPP ERA pour permettre de mesurer l’efficacité du traitement et d’adapter des stratégies de prise en charge ;
· une adaptation du circuit et de l'organisation de la prise en charge des patients, s’assurant de l’intégration effective de l’accompagnement psychosocial et de l’espacement des rendez-vous des patients ayant une charge virale indétectable, telles que ceux expérimentés temporairement avec succès par Solthis durant l’épidémie d’Ebola, ou encore par MSF ;
· un travail de réflexion avec les équipes soignantes autour de la relation soignant-soigné et la prise en compte de son influence sur la qualité des soins, l’engagement des patients dans les soins et l’impulsion d’une dynamique collective dans les équipes de prise en charge ;
· l’accompagnement des associations de patients afin de créer les conditions nécessaires à l’émergence d’une mobilisation communautaire forte en faveur de l’accès à une prise en charge de meilleure qualité et du respect des droits des usagers.
S’inscrivant dans une approche globale et systémique, le projet cible des interventions à différents niveaux, tels que détaillés sur la figure ci-dessous.
Figure 2 : représentation schématique de la logique du projet
2.3 Objectifs du projet
· Objectif global
Contribuer à l’amélioration de la prise en charge et du respect des droits à la santé des personnes vivant avec le VIH en Guinée.
· Objectif spécifique
Expérimenter une prise en charge centrée sur le patient, par le renforcement des capacités des soignants et par la promotion des droits des usagers des services de santé.
2.4 Financements
2.5 Calendrier du projet
Le projet s’étend du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2019. La chronologie des contributions des 2 co-financeurs est détaillée ci-dessous :
Figure 3 : Chronologie des financements mobilisés dans le cadre du projet PACTES
2.6 Acteurs impliqués dans le projet et bénéficiaires
2.6.1 Partenaires institutionnels
· Ministère de la Santé
ü Programme National de lutte contre le VIH/Sida et les Hépatites (PNLSH, Historiquement Programme National de Prise en Charge Sanitaire et de Prévention (du Ministère de la Santé, PNPCSP)
ü Direction Nationale des Etablissements Hospitaliers et de l’Hygiène Sanitaire (Ancienne Direction Nationale des Etablissements Hospitaliers et de l’Hygiène Hospitalière).
ü
2.6.2 Structures associatives et organisation de la société civile
· FMG : Fraternité Médicale Guinée
· FEG : Fondation Espoir Guinée
· REGAP+ : Réseau Guinéen des Associations de Personnes Infectées et Affectées par le VIH
· ASFEGMASSI : Association des Femmes de Guinée pour la lutte contre les IST et le Sida
2.6.3 Structures de santé
· Ville de Conakry
ü CHU Ignace Deen - Service d’hématologie
ü CHU Donka – CTA
ü Centre de Santé Matoto
ü Centre de prise en charge associatif ASFEGMASSI
· Région de Kankan
ü Hôpital régional de Kankan
2.6.4 Bénéficiaires
· Bénéficiaires directs
ü Les acteurs associatifs intervenant dans les centres de santé ciblés (médiateurs psychosociaux) et les membres des associations REGAP+ et FEG, qui sont à la fois bénéficiaires et acteurs du projet
ü Les personnes vivant avec le VIH impliqués directement dans les activités du projet : diagnostic participatif collectif, ateliers de suivi, élaboration des outils d’accompagnement psychosocial (APS)
ü Les équipes soignantes des 5 sites de prise en charge ciblés par le projet
ü Les techniciens de laboratoire des 3 laboratoires renforcés pour la CV
· Bénéficiaires indirects
Les patients VVIH suivis sous ARV dans les sites de prise en charge ciblés par le projet
2.7 Résultats attendus et activités associées
Les résultats et activités ont été initialement définis comme suit :
· Résultat 1 : Le circuit et l'organisation de la prise en charge des patients sont adaptés pour mieux prendre en compte les besoins et les droits des usagers
Afin de recentrer la prise en charge sur les besoins des patients, le projet accompagnera les structures de santé dans une réflexion autour de la qualité des services offerts pour améliorer l’expérience des patients et gagner en efficience. Pour y parvenir, un travail d’appropriation de la problématique, de diagnostic participatif et d’analyse sur l'organisation de la prise en charge et du circuit des patients devra être mené avec les équipes de soins en associant les directions des structures de santé mais également les patients et les représentants des associations de PVVIH. Dans le cadre de cette démarche, des éléments essentiels à l’optimisation du circuit des patients, tels que la réorganisation du système de gestion des rdv ou encore l’allégement des visites pour les patients ayant une CV indétectable, seront réfléchis et formalisés.
En outre, alors que l’appui psychosocial est balbutiant dans certaines structures et que les médiateurs psychosociaux travaillent sans concertation avec les équipes soignantes, le projet visera à l’amélioration de cet appui psychosocial et à son intégration effective dans le circuit des patients, en travaillant sur le lien entre médiateurs psychosociaux et soignants, et en renforçant les capacités des médiateurs psychosociaux pour améliorer la qualité de l’APS. Afin de répondre aux besoins d’outils pour ces activités d’APS, le projet aidera les médiateurs et les patients à développer leurs propres outils dans le cadre d’ateliers collectifs dans un but à la fois opérationnel mais également à visée d’empowerment des usagers. En effet, en développant des compétences pratiques mais aussi des compétences personnelles dans le cadre de ces ateliers; les usagers pourront à la fois mieux intégrer les messages et se sentir valorisés, les encourageant ensuite à pouvoir faire valoir leurs droits.
· Résultat 2 : Une relation soignant-soigné moins stigmatisante et moins moralisatrice est reconnue comme facteur d’amélioration du soin
La dimension relationnelle de la prise en charge est une composante essentielle de la qualité des services de santé. Face à cette thématique culturellement très complexe, le projet cherchera à éviter une approche pédagogique prédéfinie mais visera à accompagner les équipes de soins dans une auto-analyse réflexive sur cette relation, afin de faire prendre conscience au personnel soignant de l’importance de cette dimension dans la prise en charge des maladies, notamment le VIH. Ce travail s’inscrivant dans la durée sera mené tout au long du projet, et ciblera tant les équipes soignantes que les agents d’accueil et les médiateurs psychosociaux, en incluant également la participation des trois partenaires associatifs ciblés (REGAP+, FEG et FMG).
· Résultat 3 : L'accès à la CV et son utilisation dans le suivi des patients sont améliorés
Le bilan effectué à l’issue de la phase 1 du projet OPPERA a souligné que, en dépit de la fonctionnalité de l’examen de charge virale, de nombreux patients sous traitement antirétroviraux ne bénéficient pas encore de cet examen et les médecins peinent à exploiter les résultats des examens dans le suivi de leurs patients. Or, l’examen de CV est essentiel pour l’individualisation du suivi des patients et pour permettre aux patients d’évaluer les résultats de leur prise de traitement. Dans ce contexte, le projet poursuivra les efforts entrepris lors de la 1ère phase du projet OPPERA pour étendre l’accès à cet examen et optimiser l’utilisation des résultats. Pour ce faire, le projet agira à la fois :
ü au niveau des laboratoires, pour renforcer les compétences des techniciens de laboratoire et les doter des équipements et intrants (réactifs, consommables) nécessaires à la mesure de la CV
ü sur l’organisation des sites de prise en charge, pour mettre en place les circuits de prélèvement et de rendus des résultats de CV.
ü sur les capacités des médecins pour exploiter les résultats des examens de CV afin d’adapter le suivi de leurs patients (renforcement de l’observance, changement de traitement, espacement des rendez-vous)
ü sur la sensibilisation tant des prescripteurs que des soignants à l’intérêt de l’examen de CV afin de susciter une demande et adhésion forte en faveur de cet examen.
· Résultat 4 : Les associations sont renforcées pour défendre les droits des personnes vivant avec le VIH à une prise en charge de meilleure qualité, incluant l’accès à la CV
La société civile reste un acteur encore relativement absent des instances de décision afférentes à la prise en charge du VIH, alors même que la création d’une véritable démocratie sanitaire et d’une prise en charge centrée sur le patient ne peut se faire sans leur implication. Ainsi, il semble indispensable de soutenir et renforcer ces acteurs pour les rendre de véritables stimulateurs d’une meilleure prise en compte des droits des PVVIH tant auprès des soignants que des instances de décisions politiques. Dans cette optique, la mise en place d’un collectif inter associatif, composé à la fois d’associations médicales et d’usagers, organisé, structuré et renforcé en termes méthodologiques, pourrait permettre de constituer un réel contre-pouvoir au niveau du système de santé en Guinée par la mise en œuvre d’un plan stratégique de plaidoyer efficace autour de cette question du droit des PVVIH à une prise en charge de qualité.
· Résultat 5 : Les résultats et changements induits par le projet sont évalués et capitalisés en vue d’une phase 2 de consolidation et passage à l’échelle nationale
Dans une démarche de recherche opérationnelle, le projet accordera une place importante aux processus de suivi-évaluation et de capitalisation afin de mesurer les effets des interventions menées et d’en tirer les leçons en vue d’une possible réplication à l’échelle nationale. Cette évaluation passera par la réalisation de plusieurs enquêtes et diagnostic dans les sites ciblés par le projet, mais également dans des sites témoins à des fins de comparaison. Par ailleurs, l’implication des différentes parties prenantes étant un facteur essentiel à une possible réplication, plusieurs ateliers d’échanges sur l’intervention seront organisés tout au long du projet. Enfin, la dimension du renforcement des capacités des PVVIH à défendre leurs droits sera incluse comme objet d’analyse dans le protocole de suivi-évaluation.
3 Objet et enjeux de l’évaluation
3.1 Contexte & justification de l’évaluation
Cette évaluation s’inscrit dans l'approche de suivi-évaluation et de capitalisation de Solthis. Elle vise à documenter les résultats obtenus, à interroger les interventions réalisées ou les difficultés et les freins rencontrés et à tirer des enseignements afin d’explorer le potentiel d’une deuxième phase du projet en précisant les orientations les plus pertinentes qui pourraient faire l’objet de cette 2ème phase.
Afin de s’adapter aux particularités et ambitions du projet, cette évaluation devrait prendre en compte les éléments suivants :
· Par rapport à la stratégie d’intervention :
ü La pertinence de la logique d’intervention (globale et systémique, multi niveaux, pas uniquement clinique, renforcement de capacité des acteurs locaux) du projet dans le contexte guinéen. Le projet vise notamment à renforcer et à développer les capacités au niveau individuel (professionnels de santé, acteurs associatifs, médiateurs communautaires et PVVIH), au niveau structurel et organisationnel (structures de santé notamment mais aussi associations) et au niveau national (principalement via le collectif inter-associatif et les associations de patients mais également via une articulation forte avec les institutions nationales, en premier lieu le Ministère de la Santé). Cette approche globale et systémique est au cœur de la stratégie de Solthis mais demeure très ambitieuse, en particulier au regard de l’ampleur des besoins et des faiblesses du système de santé en Guinée. En outre le projet s’est inscrit en cohérence et en complément d’autres actions initialement prévues mais dont la mise en œuvre a pu être retardée, impactant ainsi le projet tels que le financement des postes de médiateurs psychosociaux ou la validation d’une stratégie nationale sur l’espacement des rendez-vous (R6M)
ü La contribution du projet à l'amélioration de la prise en charge et du respect du droit à la santé des personnes vivant avec le VIH en Guinée
ü La prise en compte de l’expérience tant des patients que des soignants et l’analyse de l’organisation des soins, à travers notamment une étude socio-anthropologique lors des premiers mois du projet
ü La volonté de renforcer le pouvoir d’agir des PVVIH (empowerment) et des médiateurs psychosociaux, des associations par le biais du collectif et de renforcement des capacités des professionnels de santé. Pour les PVVIH, le projet a-t-il permis qu’ils aient une meilleure connaissance de leurs droits et de meilleures compétences psychosociales pour les revendiquer.
ü L’intégration des médiateurs psychosociaux dans les équipes de prise en charge et l’impulsion d’une dynamique collective entre les acteurs
ü L’action sur des dimensions complexes et délicates telles que les relations entre personnel soignant et personnes soignées et visant à une plus grande prise en compte des attentes des individus. Sur ces dimensions, le projet mobilise des méthodes encore peu ou pas utilisées en Guinée telle que l’analyse des pratiques professionnelles qui ouvre un cadre de prise de recul aux acteurs du soin permettant d’interroger notamment les représentations, la reconnaissance de l’expertise des patients et qui impulse le développement d’une dynamique collective entre les différents acteurs
ü L’accompagnement au développement du Collectif inter associatif pour porter les problématiques de qualité de la prise en charge du VIH et notamment l’accès à la charge virale et la reconnaissance de ce collectif par les partenaires techniques et financiers, notamment sur les capacités d'influence des associations partenaires
ü Le choix fait par le projet de ne pas cibler les dimensions cliniques de la prise en charge du VIH, les considérant comme existantes
ü Les dimensions plus spécifiquement liées à l’amélioration de l’accès à la charge virale et le renforcement des laboratoires feront l’objet d’une évaluation spécifique du projet OPP ERA. Toutefois la cohérence d’ensemble entre les 2 projets, en premier lieu l’articulation autour de la disponibilité des résultats de CV, leur utilisation pour proposer l’espacement des rendez-vous et la mobilisation des acteurs associatifs sur l’accès à cet examen feront l’objet d’un axe spécifique de l’évaluation.
· Par rapport aux moyens mobilisés :
ü La cohérence des moyens au regard des ambitions, points que nous avons abordé dans le cadre de l’instruction et du suivi de l’exécution du projet,
ü La cohérence des moyens RH (expatriés / local) dédiés au projet au regard de la logique d’intervention
Par ailleurs cette évaluation externe répond à l'engagement contractuel envers l’un des 2 bailleurs de fonds du projet, l'AFD. A ce titre, l’évaluation devra aborder spécifiquement la pertinence de la prise en considération ou non des thématiques transversales de l’AFD (genre, climat/environnement, jeunesse) afin de pouvoir des éléments de redevabilité nécessaires à l’AFD sur ces sujets.
3.2 Principales questions évaluatives
S’agissant d’une première phase d’un projet ambitieux, et afin que cette évaluation externe ne survole pas les différents critères d’évaluation couramment utilisés (CAD / OCDE / F3E) il apparait plus pertinent de prioriser les questions permettant de mieux concevoir la 2ème phase du projet, tel que suggéré par l’AFD dans le Guide méthodologique pour le cofinancement de projets et programmes, 2018.
Ainsi les critères d’impact et de pérennité sont abordés sous l’angle des bases posées dans cette phase et des recommandations formulées pour la 2ème phase. L’évaluation devra répondre aux questions suivantes :
Critères d’evaluation
Questions évaluatives
Pertinence & Cohérence
Objectifs principaux :
· Identifier la pertinence du projet vis-à-vis des stratégies nationales de santé
· Identifier la pertinence par rapport à la stratégie spécifique du projet conçue par rapport aux priorités identifiées au début du projet
Concernant les stratégies nationales
· Comment le projet suit-il les stratégies nationales?
· Comment le projet est-il coordonné avec les autres interventions existantes?
· Dans quelle mesure le projet a-t-il été complémentaire aux autres actions menées au niveau du secteur de la santé ?
Concernant la stratégie spécifique du projet PACTES
· Comment le projet a-t-il contribué à répondre aux priorités identifiées lors de la phase de diagnostic?
· La stratégie du projet d’agir de manière globale sur un ensemble de besoins a-t-elle été pertinente ? s’est-elle révélée trop ambitieuse ?
Participation
Objectifs principaux
· Identifier comment les PVVIH ont été impliqués dans les différentes activités du projet, puis aux niveaux local et national et les modalités de cette participation
· Décrire et mesurer la participation des différentes parties prenantes (professionnels de santé, médiateurs psychosociaux, acteurs associatifs, acteurs institutionnels nationaux)
· La participation de l’ensemble des parties prenantes au projet (PVVIH, professionnels de santé, partenaires associatifs, partenaires institutionnels, etc…) a-t-elle été suffisante tout au long de la durée de vie du projet, de l’identification des besoins au suivi & évaluation, en passant par la conception et la mise en œuvre des activités ?
· Quelles seraient :
ü Les facteurs facilitants/contraignants ?
ü La représentation des femmes et des jeunes dans le processus ?
ü Les modalités de participation et de partenariat entre les différentes parties prenantes ?
ü Les voies d’amélioration de la participation des parties prenantes pour la phase 2 ?
Efficacité
Objectifs principaux:
· Analyser les processus mis en place pour répondre aux différents objectifs (en termes d'activités et de résultats) et évaluer dans quelle mesure les activités du projet ont répondu aux cinq résultats attendus
· Le projet a-t-il eu les moyens de mettre en œuvre la stratégie souhaitée et d’en mesurer les résultats ?
· Le projet a-t-il pu s’adapter à des facteurs extérieurs qui ont pu gêner sa mise en œuvre et si oui cela s’est-il fait de manière appropriée ?
· S’appuyer sur orientations opérationnelles définies au niveau national et tributaires de financements externes complexes (disponibilité des médiateurs psychosociaux, mécanisme de suivi & évaluation de l’accompagnement psychosocial) n’a-t-il pas entrainé une baisse d’efficacité du projet ? qu’aurait-il pu être fait de plus face à ces contraintes ?
· En quoi les expertises externes mobilisées (formation sur le management de la qualité, analyse de pratiques, étude sur l’expérience et l’organisation de la prise en charge) ont-elles été des plus-values dans le projet ?
Efficience
Objectifs principaux :
· Décrire l'efficacité de l'utilisation et de la répartition de la subvention entre les différentes activités
· Les coûts du projet sont-ils satisfaisants par rapport aux résultats obtenus?
· Dans quelle mesure la répartition des coûts / budget alloué aux activités a influencé la réalisation des résultats ?
· La structure managériale, les effectifs et les systèmes de gestion et de prise de décision sont-ils les plus efficients possibles pour l’atteinte des résultats ? Sinon, quelles recommandations pour la deuxième phase ?
Impact / Changements
Objectifs principaux
· Dégager les principales orientations en termes d’impact tant sur la prise en charge du VIH qu’au niveau des partenaires du projet, tant associatif qu’institutionnel ou professionnels de santé
· Formuler des recommandations pour renforcer la 2ème phase du projet sur ces critères
… Sur la prise en charge du VIH:
· Le projet semble t il faire émerger une plus grande prise en compte des attentes des PVVIH ?
· Cette première phase semble-t-elle contribuer à l’amélioration de l’organisation des soins, de la relation de soin, à l’amélioration de la dynamique collective et l’intégration des médiateurs psychosociaux dans les équipes ? Si oui comment?
· Ces aspects permettent-ils une meilleure expérience tant par les patients que par les soignants ?
… Sur les partenaires nationaux:
· Le développement de la capacité du collectif à influencer / défendre les droits des PVVIH
Pérennité / capacités
Objectifs principaux:
· Identifier en quoi les approches déployées dans la première phase posent les bases de la pérennité des interventions mises en œuvre sur le long terme
· Formuler des recommandations pour renforcer la 2ème phase du projet sur ces critères
Capacités des PVVIH en tant qu’usagers des systèmes et services de santé et des parties prenantes:
· Le projet a-t-il permis de renforcer les PVVIH en tant qu'individus et en tant que collectifs pour une amélioration des soins et leur capacité à influencer les institutions locales et nationales ?
Appropriation par les différents partenaires nationaux
· Le travail initié avec les partenaires, les structures de santé ou associatives a-t-il permis qu’ils s'approprient le projet (ou une partie de celui-ci)?
3.3 Indicateurs du cadre logique qu’il est prévu de documenter à partir de l’évaluation externe
· Objectif global : Contribuer à l’amélioration de la prise en charge et du respect du droit à la santé des personnes vivant avec le VIH en Guinée
ü Contribution à l'amélioration de la prise en charge et du respect du droit à la santé des personnes vivant avec le VIH en Guinée
· Objectif spécifique : Une prise en charge centrée sur le patient est expérimentée, par le renforcement des capacités des soignants et par la promotion des droits des usagers des services de santé
ü L’ensemble des approches nouvelles proposées sont testées et leurs effets étudiés
· Résultat 1 : le circuit et l'organisation de la prise en charge des patients sont adaptés pour mieux prendre en compte les besoins et les droits des usagers
ü Les PVVIH participant aux activités d’ « empowerment » du projet ont une meilleure connaissance de leurs droits et de meilleures compétences psychosociales pour les revendiquer.
2 indicateurs ont par ailleurs été ajoutés suite à la révision du dispositif de suivi-évaluation donnant plus de moyens à l’étude socio anthropologique sur l’expérience de la prise en charge et l’organisation des soins, à savoir
ü L'expérience des patients est améliorée en matière d'organisation de la prise en charge
ü L'expérience des soignants est améliorée en matière d'organisation de la prise en charge
· Résultat 4 : les associations sont renforcées pour défendre les droits des personnes vivant avec le VIH à une prise en charge de meilleure qualité, incluant l’accès à la CV
ü Les partenaires techniques et financiers jugent que les capacités d'influence des associations partenaires se sont renforcées durant le projet
· Résultat 5 : les résultats et changements induits par le projet sont évalués et capitalisés en vue d’une phase 2 de consolidation et passage à l’échelle nationale
ü Les performances entre les sites ciblés par le projet et les sites témoins en matière d'accès et d'utilisation de la CV sont comparées, partagées et mobilisées dans la réflexion stratégique de la phase 2 du projet
4 Organisation de l’évaluation
4.1 Informations générales
Période du projet évaluée : janvier 2017 – août 2019
4.2 Budget
Budget total disponible : 13 000 euros TTC
4.3 Calendrier indicatif (sur l’année 2019)
La sélection du/de la consultante est prévue entre fin août et première quinzaine de septembre.
La mission dans le pays devra être réalisée entre septembre et octobre.
Le rendu final des livrables (rapport + synthèse) devrait être finalisé entre fin octobre et mi-novembre.
Des restitutions de l’évaluation, tant à Solthis qu’à l’AFD, pourrait être programmées à Paris en novembre.
4.4 Méthodologie
L’évaluateur/trice est libre de proposer les méthodes qui sembleraient les plus adaptées pour mener cette évaluation. Toutefois, afin d’être cohérents avec la stratégie d’intervention du projet et l’approche de Solthis, il est souhaité que l’évaluation soit menée de manière participative avec tous les partenaires et les parties prenantes, dans le but notamment de favoriser une auto-évaluation et de capitaliser sur les enseignements à tirer du projet.
Par ailleurs, à titre indicatif, l’évaluation pourrait s’appuyer sur :
- Des rencontres ou entretiens (téléphoniques ou skype) ou visites sur base de questionnaires à développer avec les personnes impliquées sur le projet, à savoir :
· Etienne Guillard, Directeur Renforcement des Services et Systèmes de santé, responsable du projet PACTES au siège et référent technique sur les aspects organisations des soins,
· Céline Bayac, responsable Promotion de la Santé et Empowerment, référente technique sur le projet, plus spécifiquement mobilisée sur le Résultat 1 sur le développement des outils psycho-sociaux, le Résultat 4 et sur le Résultat 5 sur l’évaluation de l’empowerment,
· Mélanie Vion, responsable Structuration associative, ayant fait l’intérim de Céline Bayac entre février 2018 et février 2019,
· Sophie Ouvrard, référente technique Pharmacie et Laboratoire, impliqué dans le projet sur les aspects relatifs à l’accès à la charge virale et référente projet OPP ERA (résultat 3),
- Un travail préparatoire : revue bibliographique et documentaire, consolidation et finalisation de la liste des questions d’évaluation
Un certain nombre de documents seront mis à disposition de l’évaluateur/trice afin de l’aider dans son travail en plus d’une revue de la littérature externe en lien avec les thématiques du projet
· Les documents méthodologiques de Solthis
· Les documents de la vie du projet :
ü Formulaire de soumission du projet, cadre logique comprenant les indicateurs actualisés et plan de suivi/évaluation
ü Rapports et supports de formations, compte rendus d’ateliers, de réunions diagnostic participatif, feuilles de route, livrables produits dans le cadre du projet
ü Rapport de l’étude socio-anthropologique sur l’expérience des patients et de soignants et l’organisation des soins
ü Rapport intermédiaire AFD et support de présentation (réunion septembre 2018)
3.Une mission terrain en Guinée
· Rencontres/entretiens sur place, focus group, et réunions avec les différents acteurs et bénéficiaires en faisant appel à des méthodes participatives de collecte et d’analyse de données ;
· Entretiens avec les acteurs identifiés ;
· Echanges à distance avec les acteurs de Kankan ;
· Une restitution orale sur le terrain avec les partenaires et l’équipe du projet.
4.5 Livrables attendus
Les livrables souhaités trouvent leur place dans le processus de l’évaluation :
· Au démarrage, il sera demandé à l’évaluateur/trice de proposer un rapport de démarrage de 10 pages maximum, précisant la méthodologie d’évaluation incluant la matrice d’évaluation, les questions évaluatives, les outils et le calendrier précis. Ce rapport pourra inclure une revue de la littérature sur des interventions similaires à celles du projet ou sur les méthodes d’évaluation proposées en lien avec les composantes du projet.
· Avant la mission terrain, il sera demandé de fournir des termes de références précisant le déroulement de la mission de terrain et les activités prévues, en particulier les rencontres institutionnelles. Ces TDR seront élaborés en concertation avec l’équipe terrain.
· A la fin de la mission terrain, il sera demandé un support de restitution aux acteurs sur place de deux pages maximum (document type Word ou équivalent) accompagné de la présentation (Powerpoint ou équivalent)
· A la fin de l’évaluation, il sera demandé
ü un rapport final d’évaluation ne dépassant pas 30 pages
Ce rapport précisera dans ces recommandations les résultats probants en faveur d’une seconde phase du projet et les propositions d’orientation ou d’évolutions qui seraient les mieux indiquées au regard des leçons apprises. Ce document devra faire l’objet d’un aller/retour de consolidation avec l’équipe de Solthis avant de considérer la version définitive.
ü une synthèse, ne dépassant pas 5 pages, qui comprendra :
§ une présentation du projet évalué en quelques lignes,
§ une présentation des objectifs et enjeux autour de l’évaluation en quelques lignes,
§ les résultats de l’évaluation de manière synthétique,
§ les recommandations organisées de manière hiérarchique et reliées aux conclusions.
ð Les résultats de l’évaluation et les recommandations constituent le cœur de la synthèse. Leur présentation devra être claire, dans un langage accessible à tous.
5 Modalités de dépôt de candidature
Les candidatures complètes seront à adresser par email aux 2 adresses suivantes : etienne.guillard@solthis.org et assistante.prog@solthis.org avec la mention dans l’objet « Candidature évaluation externe - projet PACTES»
5.1 Expertises et profils souhaités
Cette évaluation sera menée par un(e) consultant(e) présentant les compétences, expériences et qualités suivantes :
· Expérience dans l'évaluation de projets de santé publique, en particulier dans le cadre de la PEC globale du VIH/sida en Afrique
· Connaissance du secteur communautaire et de ses enjeux, expérience en santé communautaire, sur l’empowerment et en mobilisation de la société civile, expérience de projets articulant acteurs publics et acteurs de la société civile & communautaires
· Parfaite maîtrise du cycle de gestion de projet et de la méthodologie d'évaluation de projet, notamment en mobilisant des méthodes participatives
· Une bonne connaissance du contexte guinéen et en particulier du système de santé serait un atout
· Rigueur, exigence et respect des délais
· Capacité d’observation sans a priori, d’analyse critique et de réflexion
· Qualités rédactionnelles et esprit de synthèse
· Excellente maitrise du français parlé et écrit. Une connaissance des langues locales peut être un plus.
5.2 Documents à envoyer
L’offre de l’expert(e) présentera notamment :
· Un document présentant une proposition technique synthétique (maximum 15 pages, hors CV), faisant notamment apparaitre :
ü La bonne compréhension des termes de référence
ü Une proposition de méthodologie pour la réalisation du travail, argumentée (des références bibliographiques sont bienvenues)
ü Une proposition de calendrier pour le déroulement de la mission
ü Les CV et les coordonnées complètes de(s) expert.e (s) en annexes
ü Les références pertinentes ou tous travaux antérieurs pouvant attester de l’expertise acquise et soulignant les points forts du/de la/des candidat.e (s)
ü Tout élément jugé utile par le prestataire pour éclairer le choix de Solthis
· Une offre financière détaillée précisant en euros et distinguant la TVA selon le chronogramme proposé
ü les honoraires unitaires journaliers (distinguant le travail réalisé à distance ou sur place en Guinée)
ü les frais de mission (précisant les frais de transport internationaux et les frais de transferts de l’aéroport, les frais de visa et d’assurance, les frais de communication, les per diem et ce qu’ils incluent : frais de bouche, hébergement, frais de déplacement dans Conakry …)
ü autres coûts annexes si nécessaire (achat de matériel, organisation d’ateliers, de rencontres…) qui seront validés par Solthis et remboursés sur justificatifs.
5.3 Date limite
Avant le 28 août 2019 à 8h GMT
6 Sélection et attribution
6.1 Critères
Les propositions reçues seront évaluées par le comité de sélection interne sur les critères suivants :
· Qualité et précision de l’offre technique, avec notamment :
ü Compréhension des termes de référence
ü Qualité et pertinence de la proposition méthodologique
ü Plan de travail et conformité au calendrier du projet
ü Présentation de l’expertise de (des) l’expert.e (s) dans les domaines techniques ou méthodologiques de cette consultance tels que précisés précédemment
· Qualité, précision et montants de l’offre financière
6.2 Déroulement
· Le comité de sélection se réunira fin août 2019
· Les prises de références ou des demandes d’informations complémentaires seront réalisées entre fin août et début septembre
· Un entretien final au siège de Solthis ou à distance selon les candidats se fera la 1ère quinzaine de septembre 2019
Seules les candidatures sélectionnées seront contactées pour un entretien.
· La notification de sélection ou non sélection se fera la dernière semaine d’août ou la 1ère de septembre 2019.
[1] La stratégie des 3x90 a été définie par l’ONUSIDA en 2014 dans son rapport « 90-90-90, Une cible ambitieuse de traitement pour aider à mettre fin l’épidémie du sida ». Elle fixait ainsi pour objectif pour 2020 :
· 90% des PVVIH dépistés
· 90% d’entre eux ont accès au traitement ARV
· 90% d’entre eux ont une charge virale (CV) indétectable
How to apply:
Les candidatures complètes seront à adresser par email aux 2 adresses suivantes : etienne.guillard@solthis.org et assistante.prog@solthis.org avec la mention dans l’objet « Candidature évaluation externe - projet PACTES»